jeudi 14 septembre 2017

Etrange Festival 2017 : Jour 8 (Kodoku + Bitch + Le Lézard noir + Le Démon de Laplace)


Et c'est parti pour un huitième jour haut en couleur. La fatigue se fait toujours présente mais on ne lâche rien. Au programme : de la folie japonaise, un brûlot féministe, un classique du polar japonais et une prétention italienne.

Kodoku : Meatball machine (Kodoku : Mitoboru mashin - Yoshihiro Nishimura - 2017 - Japon - Horreur - Mondovision)


Synopsis : Un homme, collecteur de dettes pour une entreprise euh... véreuse, apprend que suite à un cancer il n'a qu'un mois à vivre. Pendant ce temps, un dome coupe une partie de Tokyo du reste de la population. A l'intérieur des extra-terrestres prenant possession des humains et les métamorphosant, font un véritable carnage.


Avis : Sushi Typhoon est mort. vive Sushi Typhoon. Car on ne va pas se mentir, si Kodoku : Meatball machine ne brandit pas la bannière de la filiale folle de Nishimura et consorts... difficile de ne pas y penser. Surtout que Kodoku est la "suite" de Meatball machine, film de 2005, réalisé par Yudai Yamaguchi autre habitué de la firme.
Alors que vaux le bousin. Bah, c'est gore, c'est con, c'est cul... avec une petite pointe de critique de la société japonaise, juste une pointe parce que il faut pas déconner. Les acteurs sont hystériques (mais comme dans tout les films du réalisateur) même si on peux discerner une pointe de mélancolie dans la première partie du métrage. (que voulez-vous ça doit être l'âge.)

Bitch (Marianna Palka - 2016 - USA - Drame - Compétition)


Synopsis : Une mère de famille, délaissé par son mari et au bord de la crise, se met, du jour au lendemain à se comporter comme une chienne.


Avis : Charge féministe balourde sur la condition des femmes. Le mari est un rustre, incapable de s'occuper de sa famille et de lui-même (on se demande quel travail il peux bien occuper tellement son cas semble incurable.)
Si vous avez bien compris, la femme est traité comme un chien, donc elle le devient (non, ce n'est pas un spoil) sauf que la mécanique est grossière et tourne au ridicule.
Dommage, il y avais pourtant à redire sur le sujet.

Le Lézard noir (Kurotokage - Kinji Fukasaku - 1968 - Japon - Fantastique/Thriller - 20 ans de mauvais genre)


Synopsis : Le Lézard noir, une criminelle, décide de voler le Diamant du Nil. Pour se faire, elle kidnappe la fille de son propriétaire et réclame le diamant en rançon.



Avis : Bisserie provenant du Japon. Sa particularité est que le personnage du lézard noir est joué par un acteur travestie Akihiro Miwa. La relation trouble qui s'installe entre lui/elle et le policier chargé de l'enquête n'en est que plus surprenante et audacieuse.
A noter aussi, des plans entiers sur le corps lascif de la jeune fille kidnappé, revenant à plusieurs reprises, rappelant fortement que nous sommes quand même dans du pur cinéma d'exploitation.

Le Démon de Laplace (Il Demone di Laplace - Giordano Giulivi - 2016 - Italie - Science-Fiction - Mondovision)


Synopsis : Un groupe de scientifique étudiant les probabilités (et les verres qui se brisent) arrivent dans un manoir sur une île. Ils vont être l'objet d'une expérience scientifique voulant qu'ils disparaissent un par un.

Avis : Long, bavard, imbu de lui-même. C'est un peu les premiers qualificatifs qui viennent à l'esprit après la vision de ce film. Puis viennent masturbation intellectuelle, incompréhensible, mauvais.
Passez votre chemin manant.

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