jeudi 28 septembre 2017

Etrange Festival 2017 (Bilan + Euthanizer + Une Page folle + Mutafukaz)


Ultime journée du Festival, le plus fou de Paris. Ouf devrais-t-on dire tant ce fut une épreuve. Epreuve car cette édition fut en demi-teinte. Des bons films mais pas que.... et il y a eu beaucoup de "pas que" au dire des différents spectateurs.


Alors qui qui a gagné les prix?


Prix Canal plus du court métrage : Other People's heads (Stephen Winterhalter - USA) (Diffusé lors de la cérémonie de clôture, voir plus bas pour avis)
Prix du Public du court métrage : Un ciel bleu presque parfait (Quarx - France) (Déjà vu au cours du Sadique Master Festival 2016 et chroniqué sur le site.)
Grand Prix nouveau genre : La Lune de Jupiter (Jupiter holdja - Kornel Mundruczo - 2017 - Hongrie/Allemagne - Drame fantastique) (Pas vu)
Prix du public : Les Bonnes manières (As boas maneiras/Good manners - Juliana Rojas et Marco Dutra - 2017 - Brésil/France - Conte fantastique) (Pas vu)

Donc, ma programmation n'avais pas permis de tomber sur les films vainqueurs. Pas grave, on se rattrapera plus tard. Reste quand même que j'ai pu voir trois autres films (et un court) pour cette ultime journée.... c'est parti....


Euthanizer (Armomurhaaja - Teemu Nikki - 2017 - Finlande - Thriller - Compétition)

Synopsis : Un mécanicien, qui est aussi euthaniseur (je ne sais si ce terme est adéquat), décide d'épargner un chien qui lui est amené. Sauf que tout s'enchaîne et l'ancien propriétaire pète un plomb.


Avis : LE meilleur film du festival (dommage que je ne le découvre que le dernier jour). Sobre et épuré, le film est une petite bombe que je vous recommande chaleureusement. Les acteurs sont au diapason sur quelques choses de pourtant bien casse gueule. (oui, car très vite on dévie sur les relations amoureuses de l'euthaniseur et d'une infirmière (un donneur de mort et une sauveuse... ou l'inverse.)
C'est beau et on en redemande.


Une page folle (Kurutta ippeji - Teinosuke Kinugasa - 1926 - Japon - Drame surréaliste - Retour de flamme)


Synopsis : Plop plop plop... selon la brochure, Une page folle parle d'un gardien d'asile qui rejoint sa compagne enfermé (dans l'asile)... mais c'est pas clair.


Avis : Film totalement foutraque... dadaïste parfois.... hermétique tout le temps.... on en vient à l'analyser image par image sans réellement se soucier de l'intrigue (qu'on ne comprendra pas). Bonne découverte, mais un film à voir et revoir. A analyser et ré-analyser en espérant y trouvant des nouvelles clés de lectures à chaque vision.


Other People's heads (Stephen Winterhalter - USA - Prix Canal Plus du court métrage - Cérémonie de cloture)


Synopsis : Dans un futur apocalyptique, des nantis assistent à des décapitations. Sauf que étrangement, les têtes sont en vies après décapitations.


Avis : Mouais... Bof... des images intéressantes mais pourquoi ce prix?


Mutafukaz (Guillaume Renard et Shojiro Nishimi - 2017 - France/Japon - Animation - Cérémonie de cloture)


Synopsis : Angelino, jeune noir au physique spéciale se retrouve après un accident de scooter à voir en des personnes qui l'entourent des envahisseurs. Très vite, lui et son ami Vinz seront poursuivis par une organisation secrète. Pendant ce temps, des catcheurs mexicains sentent venir la faim du monde.


Avis : Apothèose final pour un Etrange Festival en demi-teintes, avec une dernière journée qui est vraiment la meilleure de tout le Festival et surtout ce dernier film bourré ras la gueule de séquences ouf et de clins d'oeil au détour de chaque photogramme.
Alors, on peux chipoter (oui, j'aime bien chipoter), en disant que le choix de casting d'Orelsan n'est pas le plus judicieux... il a clairement la voix du glandeur (dans le bon sens du terme) mais son ton monocorde donne des dialogues qui pourrait avoir un peu plus de peps... mais c'est vraiment du chipotage car le film est vraiment l'un des meilleurs films d'animations vu ces derniers temps avec des tonnes d'idées, une narration fluide et plus que complète où il n'y a aucun temps morts. Guillaume Renard et Shojiro Nishimi, vous nous avez donné la banane et permis de survivre à notre spleen post-festival.
On notera que le film sera diffusé aussi pendant le PIFFF 2017, début décembre. Il y a de fortes chances pour que je me refasses un petit visionnage là-bas.

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