samedi 23 décembre 2017

[Sur écoute] Klone - Unplugged




Album un peu particulier du groupe français Klone, puisqu'ici celui-ci nous propose une ré-interprétation de certains de ces titres en version.... accoustique. Enfin bon, une grosse majorité provient de l'album précédent Here comes the sun.
Pas de réelle nouveauté à se mettre sur la dent excepté deux titres dont l'un m'a fait acheté le vinyl. Je parle de la reprise de People are people de Depeche Mode. Chanson entêtante qui restera dans la tête un très très long moment.
Mais ce que l'on peut dire d'autres sur un album de relectures/reprises, c'est le dépouillement qui est à l'oeuvre. On entend même les doigts sur les cordes au cours des changements de notes. Cela sonne authentique (même si je ne doute pas que cela est voulu.) Le tout donnant une impression d'intimité avec l'auditeur.
Et il y a la voix de Yann Ligner, puissante, omniprésente et fragile qui laisse transparaître les émotions. Réellement un bel album.


Klone :
Guillaume Bernard : Guitare
Yann Ligner : Chant
Aldrick Guadagnino : Guitare

Tracklist :
1. Immersion (3:24)
2. Grim dance (5:53)
3. People are people (Reprise de Depeche Mode) (3:28)
4. The Silent field of slaves (3:31)
5. Nebulous (6:22)
6. Gone up in flames (4:14)
7. Into the void (4:30)
8. Fog (4:24)
9. Come undone (4:46)
10. Rocket smoke (4:26)
11. Summertime (Reprise de George Gershwin) (4:09)
Label : Klonosphere

[On a vu] Bright (David Ayer, 2017, USA)


Bright
Réalisateur : David Ayer
Année : 2017
Origine : USA
Avec Will Smith, Joel Edgerton, Noomi Rapace...
Scénario : Max Landis
Producteur : David Ayer, Eric Newman, Ted Sarandos et Bryan Unkeless
Producteur Exécutif : Sarah Bowen, Pauline Fischer, Max Landis, Adam Merims et Sarah Perlman Bremner
Producteur associé : Owen Thornton
Studio : Clubhouse Pictures, Overbrook Entertainment et Netflix
Musique : David Sardy
Lumière : Roman Vasyanov
Montage : Michael Tronick
Durée : 1h57


Le Pitch : Dans un monde où les humains, les elfes et les orcs vivent ensemble, un humain et un orc font équipe pour sauver le monde d'une Bright (un être capable d'utiliser une baguette magique) sur fond de guerre des ethnies (enfin surtout contre les orcs).


L'Avis : Ce n'est pas le ratage annoncé par tout le monde. Après, il faut aimé le jeu... euh... est-ce qu'on peux parler de jeu? de Will Smith. Star autour duquel tout le film est construit. Après, oui, Will Smith est devenu une caricature de lui-même, oui, au final les autres acteurs font le taffe et permettent de compenser. Et oui, David Ayer mérite mieux après la branlée que s'est pris Suicide Squad. (Il est loin le temps de Fury).
Mais même si les incohérences sont légions, le tout se laisse voir comme un film du dimanche soir sans prétention (même si, au vu du pitch de la prétention, il y en a... Merci les histoires sur la tolérance entre les espèces... tiens cela sonne zoophile.)
Et dire que cela n'est que le premier volet d'une trilogie.... dont le numéro 2 a été lancé bien avant la sortie de cet épisode.

[On a vu] Tera Jadoo Chal Gayaa (A. Muthu, 2000, Inde)


Tera Jadoo Chal Gayaa
Réalisateur : A. Muthu
Année : 2000
Origine : Inde
Avec Abishek Bachchan, Kirti Reddy, Sanjay Suri...
Scénario : Ikram Akhtar et Robin Bhatt
Dialogue : Ikram Akhtar, K.V. Shankar et Javed Siddiqui
Producteur : Vashu Bhagnani
Producteur exécutif : Khemchand Bhagnani
Musique : Ranjit Barot et Ismail Darbar
Lumière : Santhosh Thundiyil
Montage : Sachin Adurkar et K. Ravi Kumar
Durée : 2h32 min


Le Pitch : Lors d'une visite d'Agra, Pooja rencontre un vidéaste de renom, Kabir. Il est immédiatement séduit par Pooja et pense que c'est réciproque alors que la jeune femme n'est attirée que par son talent. À son retour, elle fait la connaissance du fils de son employeur, Raj Oberoi, dont elle tombe immédiatement amoureuse. Sur le point d'être licenciée à cause de ses fréquents retards, Pooja est secourue par un collègue, Maggi, qui montre à Mr Oberoi des photographies prises à Agra et lui révèle que son employée est fiancée au célèbre artiste. Afin de conserver son poste, Pooja accepte à contre-cœur de jouer cette comédie. Tandis que Kabir est ravi d'apprendre que Pooja a annoncé leurs fiançailles, il devient de plus en plus difficile à cette dernière de convaincre Raj qu'elle l'aime.


L'Avis : Comédie romantique comme l'Inde en produit par paquet de 10 (voir de cent). La seule chose qui pourrait démarquer ce pur produit Made in Bollywood sont les paysages d'Agra et du Taj Mahal. Sinon pas grand chose à se mettre sous la dent.
Surtout que le pitch ressemble diablement à celui du film Trait pour trait avec Jennifer Aniston (qui fut un flop)
Passons donc vite.

[Sur écoute] Helloween - Better than raw


8ième album studio des allemands d'Helloween sont la pochette de l'album m'a énormément marqué parce qu'il s'agit ni plus ni moins qu'une relecture des Schtroumpfs. Gargamel étant la sorcière et les Schtroumpfs... les citrouilles. (mais ça, ce n'est qu'une anecdote).
Meilleur album de la période post-Michael Kiske, les allemands musclent leurs jeux. Il n'y a qu'à voir le premier vrai titre Push qui part assez loin dans un Power métal technique mais parfaitement lisible. La suite s'enchaîne avec bonheur avec quasi que des hits. (Peut-être Révélation est un cran en-dessous mais, le refrain reste imparable).
Et puis il y a Time, il y a I can des tubes incontournables (selon moi) de cette formation qui sera la plus stable de l'histoire du groupe (et la plus technique aussi).
Better than raw est un album riche. Allant du speed Push, Révélations et Midnight sun, en passant par les ballades Hey Lord, Time ou (ma préféré.. mais déjà dit) I can ou des trucs plus prog (ou s'en rapprochant)  avec Don't spit on my mind et Laudate Dominium.
Bref, un album à avoir.


Helloween :
Andi Deris : Chant
Michael Weikath : Guitare
Roland Grapow : Guitare
Markus Grosskopf : Basse
Uli Kusch : Batterie

Tracklist :
1. Deliberately limited preliminary prelud period in Z (1:44)
2. Push (4:44)
3. Falling higher (4:45)
4. Hey Lord! (4:05)
5. Don't spit on my mind (4:23)
6. Revelation (8:21)
7. Time (5:41)
8. I can (4:38)
9. A Handful of pain (4:48)
10. Laudate Dominium (5:09)
11. Midnight sun (6:18)
Total : 52min58s
Producteur : Tommy Hansen et Helloween
Label : Castle Communications et Victor Entertainment

[L'Instant XXX] How the Grinch gaped Christmas (Joanna Angel, 2014, USA)


How the Grinch gaped Christmas
Réalisatrice : Joanna Angel
Année : 2014
Origine : USA
Avec Joanna Angel, Amber Ivy, Krissie Dee...
Studio : Burning Angel Entertainment
Lumière : Mike Quasar
Montage : Sonny Malone
Durée :1h36


Le Pitch : La nuit de Noël, Le Grinch (Joanna Angel tout en moue boudeuse), décide de gâcher la nuit de Noël des habitants de Whoreville en volant les cadeaux. Mais comme ceux-ci préfèrent avoir des rapports sexuelles....


L'avis : Pantalonnade qui dès la narration annonce la couleur. Le Grinch n'aime pas Noël car soit ses chaussures sont trop serrés soit elle n'a pas été baisé convenablement ou que les bites qu'elles aient rencontrés étaient trop petites. (ou les trop à la fois).
Bref, après avoir kidnappé deux chanteurs en porte à porte qui face à leur malheur s'en sont donné à coeurs joies chez elle, voilà la Grinch qui débarque dans les maisons pour voler les cadeaux et assister aux réactions des habitants par la fenêtre.
Bien sûr, tout s'arrangera à la fin lorsque le Grinch aura enfin pris son petit coup.
Nous avons affaire ici, à du sexe joyeux sans prise de tête. Et la réalisation de Joanna Angel est plutôt maitrisé (pour le genre en question.)

[On a vu] Avengers (The Avengers, Joss Whedon, 2012, USA)



Avengers
Titre original : The Avengers
Réalisateur : Joss Whedon
Année : 2012
Origine : USA
Avec Robert Downey Jr., Chris Evans, Scarlett Johansson...
Scénario : Joss Whedon
Histoire : Zak Penn et Joss Whedon
Producteur : Kevin Feige
Producteur exécutif : Victoria Alonso, Louis D'Esposito, Jon Favreau, Alan Fine, Jeremy Latcham, Stan Lee et Patricia Whitcher
Studio : Marvel Studios et Paramount Pictures
Musique : Alan Silvestri
Lumière : Seamus McGarvey
Montage : Jeffrey Ford et Lisa Lassek
Durée : 2h23


Le Pitch : Loki vole un truc très précieux au SHIELD,pour le compte des Chitauris. Ceux-ci veulent envahir la Terre. Devant une menace si imposante Nick Fury décide de rassembler une équipe de super-héros afin de contrer la menace.


L'Avis : Plutôt bien construit par un Joss Whedon qui arrive pleinement à ne pas imposer l'un ou l'autre des personnages et à rendre chaque trajectoire lisible pour le spectateur.
Et pourtant cela n'était pas gagné. Le mélange entre humour et action prend plutôt pas mal et on se plait à espérer un film uniquement centré sur la veuve noire (ce qui en cette fin 2017 n'est toujours pas en prévision).
Sinon, nous sommes comme toujours avec Marvel face à un produit. Un bon produit certes mais un produit toujours taillé pour toute la famille et sans violence (même si ils tenteront à plusieurs reprises quelques films plus adultes avec les Captain America suivant).

jeudi 21 décembre 2017

[Sur écoute] Power Quest - Sixth dimension



Sixième album déjà pour les anglais de Power Quest. Alors n'étant pas un grand fan, je reste sur ma faim. Ce n'est pas mauvais d'un simple point de vue technique, juste que cela manque d'un peu d'âme. Il y a des bonnes choses, le cri inaugural de Face the raven nous a sorti de notre torpeur.... mais pour le reste, c'est propre. C'est tout ce qu'on attend d'un groupe de power métal.
Ce qui frappa aussi, c'est à quel point les paroles sont positives, cela en devient presque gênant.
Le pire est qu'il n'y a pas grand chose de mal à dire sur cet album... juste moyen et pas d'engouements majeurs.




Power quest :
Paul Finie : Basse
Rich Smith : Batterie
Glyndwr Williams : Guitare
Steve Williams : Chant et claviers
Ashley Edison : Chant
Andy Kopczyk : Guitare


Tracklist :
1. Lords of tomorrow (5:19)
2. Starlight city (5:50)
3. Kings and glory (5:44)
4. Face the raven (5:26)
5. No more heroes (4:38)
6. Revolution fighters (6:35)
7. Pray for the day (5:57)
8. Coming home (4:45)
9. The Sixth dimension (8:40)
Total : 52 min
Producteur : Alessio Garavello
Pour : Inner wounds recordings

[On a vu] Synthoïd 2030 (Crash and burn, Charles Band, 1990, USA)



Synthoïd 2030
Titre original : Crash and burn
Réalisateur : Charles Band
Année : 1990
Origine : USA
Avec Paul Ganus, Megan Ward, Ralph Waite....
Scénario : J.S. Cardone
Producteur : David DeCoteau et John Schouweiler
Producteur executif : Charles Band, Michael Catalano et Debra Dion
Studio : Full Moon Entertainment
Musique : Richard Band
Lumière : Mac Ahlberg
Montage : Ted Nicolaou
Durée : 1h25




Le Pitch : Dans un futur forcément post-apocalyptique, la terre est invivable à cause d'un soleil trop ardent et de tempête magnétique qui... enfin bref. Un homme arrive dans une station de télé émettant pour 3 pékins et par 3 pékins. Une tempête éclate obligeant l'homme à rester. Pendant ce temps, un robot de l'organisation Unicorn se réveille pour tuer tout le monde. (résumé très simpliste mais l'essentiel est là).


Un robot qui mettre longtemps avant de se réveiller.


L'Avis : Nouveau nanar de la firme Full Moon. Ici réalisé par le grand patron, Charles Band, lui même avec des aides tout de même. On y retrouve un membre de sa famille à la musique, Mac Ahlberg que je vénère depuis toujours pour la réalisation des Expériences sexuelles de Flossie mais qui dans un registre plus sérieux été à la lumière du premier Re-Animator ainsi que du Flic de Beverly Hills 3 (????!!!). Et ne parlons pas de Ted Nicolaou qui restera bien longtemps dans le giron de l'écurie Full Moon avec la réalisation de la saga Subspecies (dont les fiches arrivent) et qui a commencé sur le son de Massacre à la tronçonneuse... oui, bref, pas des manchots. Et on en arrive à un résultat plutôt basique et banal.
Car si l'histoire traîne en longueur. La fin, et ce robot tueur qui parcourt des coursives pour les tuer un par un est assez poussif. Et si on rajoute les personnages des greluches en petites tenues... bref, un téléfilm moyen.
Et ne faite pas confiance à la jaquette, il n'y aura ni robot géant (sauf un neurasthénique à la fin) et je ne vois pas d'où sort la blonde en premier plan.

[On a vu] Robot wars (Albert Band, 1993, USA)



Robot wars
Réalisateur : Albert Band
Année : 1993
Origine : USA
Avec Don Michael Paul, Barbara Crampton, James Staley...
Scénario : Jackson Barr
Idée originale : Charles Band
Producteur : Charles Band
Line Producer : Letitia Knight et Keith Payson
Studio : Full Moon Entertainment et Paramount Pictures
Musique : David Arkenstone
Lumière Adolfo Bartoli
Montage : Margeret-Anne Smith
Durée : 1h09




Le Pitch : Dans un futur apocalyptique où la terre a été dévasté par un gaz toxique, des rebelles veulent réveiller un méga-robot afin de faire plancher la balance en leur faveur. Une archéologiste (qui étudie notre présent) et un renégat vont faire équipe.




L'Avis : Nanar atomique d'un Charles Band, réalisé par son père... Albert. Pas de moyen et pas beaucoup d'idée, on sent un peu l'influence de Mad Max et d'une quantité de films post-apocalyptique. Les animations des véhicules (sortes d'araignées géantes remplaçant les bus et les transports en communs) font pâles figures, il faut dire que c'est de l'image par image.
De plus, l'action se situant soit dans une pauvre ville abandonné ou dans des pièces de toutes sortes, c'est tellement étriqué qu'on peine à imaginer un monde autour de tout ça.
Sinon, il y a la magnifique Barbara Crampton auquel on pardonne presque tout. Même son jeu d'actrice assez pauvre.

[On a vu] Les Rebelles de la forêt 2 (Open season 2, Matthew O'Callaghan, 2008, USA)



Les Rebelles de la forêt 2
Titre original : Open Season 2
Réalisateur : Matthew O'Callaghan
Co-réalisateur : Todd Wilderman
Année : 2008
Origine : USA
Avec Joel McHale, Mike Epps, Jane Krakowski...
Scénario : David I. Stern
Producteur : Kirk Bodyfelt et Matthew O'Callaghan
Producteur executif : Jill Culton et Michelle Murdocca
Producteur executif de l'animation : Andrea Miloro
Studio : Sony Pictures Home Entertainment, Sony Pictures Animation et Reel FX creative studios
Musique : Ramin Djawadi
Montage : Steven Liu, Jimmy Sandoval et Patrick J. Voetberg
Durée : 1h16






Le Pitch : Quand le chien Weenie décide de s'enfuir de la maison de ses maîtres pour retourner à l'état sauvage, il est kidnappé par une bande d'animaux domestiques qui veulent le remettre dans le droit chemin. Boog le grizzli et Elliot le cerf rassemblent tous leurs amis de la forêt pour venir en aide au teckel.




L'Avis : Euh... J'ose pas vous dire qu'on touche le fin puisqu'il y aura un troisième et même un quatrième opus mais je vous déconseille fortement ce second volet (et même les autres d'ailleurs). Avec comme running gag, un cerf trouvant prétexte sur prétexte pour ne pas se marier (ou en tout cas pour ne pas s'en préoccuper), ce Rebelle de la forêt 2 ne fera ni rire les enfants, ni les adultes. Entre deux blagues poussifs sur la vie domestique et la vie sauvage, on ne retiendra pas grand chose d'un film emballé vite-fait mal-fait.
L'animation, déjà pas forcément le point fort du premier volet, baisse d'un cran (et cela sera pire sur les suivants... et dire que je vais faire une fiche sur ceux-là aussi.)
Non, là, non....

[On a vu] Captain America : First avenger (Captain America : The First avenger, Joe Johnston, 2011, USA)



Captain America : First avenger
Titre original : Captain America : The First avenger
Réalisateur : Joe Johnston
Année : 2011
Origine : USA
Avec Chris Evans, Hugo Weaving, Samuel L. Jackson...
Scénario : Christopher Markus et Stephen McFeely
D'après les comics de Joe Simon et Jack Kirby
Producteur : Kevin Feige
Co-producteur : Victoria Alonso et Stephen Broussard
Producteur associé : Mitchell Bell et Richard Whelan
Producteur exécutif : Louis D'Esposito, Alan Fine, Nigel Gostelow, Joe Johnston, Stan Lee et David Maisel
Studio : Paramount Pictures, Marvel Entertainment et Marvel Studios
Musique : Alan Silvestri
Lumière : Shelly Johnson
Montage : Robert Dalva et Jeffrey Ford
Durée : 2h04






Le Pitch : Au cours de la seconde guerre mondiale, un jeune américain gringalet décide de faire parti coute que coute de l'armée. Voyant sa bravoure, un scientifique lui propose de participer à une expérience visant à l'améliorer. Il deviendra Captain America, symbole d'une Amérique triomphante.




L'Avis : On va pas se mentir, Ce premier Captain America bénéficie d'une production design plutôt... moche. L'ensemble est trop souvent sous-éclairé. C'est dommage car, les interprétations sont plutôt excellentes (et il y a des bons seconds couteaux Toby Bell et même Tommy Lee Jones... quoique... Dominic Cooper, Stanley Tucci). Et pourtant, c'était bien casse-gueule. Trop souvent taxé d'américanisme primaire, les Captain America laisse pourtant entrevoir une critique assez acerbe de la politique américaine. (Cela sera très présents sur les opus suivants... celui-là étant... euh... pas au niveau).
Bref, un avis très mitigé pour ce Marvel.

mercredi 20 décembre 2017

[Event] Kill the Kult : 2017 (Mardi 16 janvier 2017 à 20h30)


Oyé amis du Kult,
on se retrouve le mardi 16 janvier pour un Kill the Kult rétrospectif de l'année cinématographique. A la base, on voulait vous parler de 2018 mais vous parlez des films qui n'était pas encore sorti, cela aurait été.... tendu.
Alors que 2017.... nous avons pléthore de choix.

Bien sûr, il y aura toujours des surprises et des jeux de mots plus ou moins bien sentis, bien sûr, il y aura toujours une bouteille de champagne pour les gagnants et bien sûr nous avons hâte de vous y retrouver.

Kultement,
Matthieu

[Sur écoute] Fozzy - Judas



Septième album du groupe de Heavy métal américain Fozzy, connu surtout pour avoir comme chanteur un catcheur de la WWE. On va pas vous mentir, l'ensemble est dégoulinant. La plupart des titres sont calibrés pour la radio et il y a un peu de tout. Même du rap-rock sur three days in jail. Où du pseudo-électro sur Elevator.... Du tout, qu'on vous dit.
Bon, concentrons nous sur les bons côtés... car il y en a quand même. Drinkin with Jesus n'est pas dégueulasse ainsi que Judas et Wolves at Bay... pour le reste, on a l'impression d'assister à un album de poseur.




Fozzy :
Chris Jéricho (Chant et piano)
Rich Ward (Guitare principal et chœurs)
Paul Di Leo (Basse et chœurs)
Billy Grey (Guitare rythmique et chœurs)
Frank Fontsere (Batterie et percussions)


Tracklist :
1. Judas (4:10)
2. Drinkin with Jesus (3:56)
3. Painless (3:59)
4. Weight of my world (3:18)
5. Wordsworth way (4:47)
6. Burn me out (4:03)
7. Three days in jail (4:16)
8. Elevator (2:50)
9. Running with the Bulls (3:51)
10. Capsized (4:16)
11. Wolves at bay (3:09)
Total : 41min35s
Producteur : Johnny Andrews
Label : Century Media

[Sur écoute] Lauryn Hill - The Miseducation of Lauryn Hill





Premier album de Lauryn Hill post-fugees. Sorte d'album conceptuel où un rhéteur fait court à une classe d'enfant sur le thème archi-rabaché de l'amour.
On y sent d'ailleurs une certaine rancœur vis à vis de Wyclif Jean dont le titre I used to love him ne fait pas moins que narrer la rupture difficile. Après nous, sommes dans du bon hip-hop (même si je n'affectionne que peu ce genre). Entre une apparition de Carlos Santana (toujours impérial) et une reprise pas forcément indispensable de Can't take my eyes off you... l'amateur sera en terrain conquit.
A noter tout de même Doo wop (that thing) tube qui surnage ainsi que Everything is everything....



Tracklist :
1. Intro (0:47)
2. Lost ones (5:33)
3. Ex-factor (5:26)
4. To Zion (feat. Carlos Santana) (6:09)
5. Doo wop (That thing) (5:20)
6. Superstar (4:57)
7. Final hour (4:16)
8. When it hurts so bad (5:42)
9. I used to love him (5:39)
10. Forgive them father (5:15)
11. Every ghetto, every city (5:14)
12. Nothing even matters (5:50)
13. Everything is everything (4:53)
14. The Miseducation of Lauryn Hill (4:17)
15. Can't take my eyes off you (Bonus track) (3:41)
16. Tell him (Bonus track) (4:40)
Total : 1h17min39s

Producteur : Lauryn Hill et Vada Nobles

samedi 16 décembre 2017

[On a vu] Les Diamants sont éternels (Diamonds are forever, Guy Hamilton, 1971, GB)


Les Diamants sont éternels
Titre original : Diamonds are forever
Réalisateur : Guy Hamilton
Année : 1971
Genre : Action/Aventure/Thriller
Avec Sean Connery, Jill St. John, Charles Gray...
Scénario : Richard Maibaum et Tom Mankiewicz
D'après le roman d'Ian Fleming
Producteur : Albert R. Broccoli et Harry Saltzman
Producteur associé : Stanley Sopel
Studio : Eon Productions
Musique : John Barry
Lumière : Ted Moore
Montage : Bert Bates et John W. Holmes
Origine : GB
Durée : 1h41


Le Pitch : James Bond se lance à la recherche d'un trafiquant de diamants, à Amsterdam, et se retrouve face au terrifiant Blofeld. Ce dernier est en passe de finir la construction d'un gigantesque laser d'une puissance terrifiante, à l'aide de tous les diamants qu'il a rassemblés, pour détruire Washington.


L'Avis : Septième opus des James Bond "officiel", sixième avec Sean Connery. Après les scores décevant d'Au service secret de sa majesté avec Georges Lazenby dans le rôle de Bond, il est expressément demandé à Sean Connery de revenir dans le rôle. (Dommage d'ailleurs, Lazenby n'étant pas si mauvais). (Note : enfin, selon certaines sources, c'est Lazenby qui ne voulait pas revenir...)
C'est tout de même l'un des rares de cette période où un soupçon de continuité se lance entrevoir. Le mariage et la mort de sa femme issu d'Au Service secret de sa majesté sont mentionnés.
Nous avons affaire ici à un Bond qui cherche pendant une grande part du film à se venger de la mort de sa femme, ce qui est presque inédit pour un personnage qui avais jusqu'ici toujours été un peu débonnaire. (Cela sera rapproché du Bond de Timothy Dalton dans Permis de tuer).
Sinon, il y a des grands élans féministes dans ce film (humour). Les filles sont icis de la chair à canon, Voyez les deux gardiennes d'un puissant magnat.
A noter, que la touche comique est apporté par 2 tueurs à gages.

[Sur écoute] Helloween - The Time of the Oath

 

Septième album studio d'Helloween après un "petit" Masters of the rings.
La grosse production est immédiatement perceptible - la différence entre Master of the Rings et celui-ci est spectaculaire. C'est épais, c'est puissant et ça donne à l'album toute l'intensité et l'explosivité qu'il mérite. Les guitares sonnent surtout dix mille fois mieux, ce qui ne fait qu'augmenter la qualité générale de l'album
Le groupe semble aussi beaucoup plus serré et bien organisé, ils fonctionnent vraiment comme une machine bien huilée. Mais le plus grand changement notable est dans l'écriture de chansons. Le style actuel est assez similaire à l'album précédent,mais avec une rythmique beaucoup augmenté. Et de même pour la qualité. C'est du power metal classique certes, à travers presque tout l'album. Quelques-unes des chansons ne sont pas au niveau mais bien peu comparé à l'ensemble.
Les paroles semblent également un peu plus sérieuses pour la plupart. Ils sont toujours dans la veine traditionnelle du Helloween enjouée, mais il y a moins de sons iconoclastes.
On sent ici que le groupe met tout son cœur et toute son âme dans l'album, et parvient à donner un bon coup de fouet, à fournir des riffs qui bottent des culs, et d'amusantes lignes vocales.
Un petite mention aussi sur le titre tire-larme par excellence Forever and one (qui marche toujours très bien sur moi).
Selon Andi Deris, The Time of the Oath est un album-concept fondé sur les prédictions de Nostradamus. (Source Wikipedia) Autant vous dire que ça ne m'a pas sauté aux oreilles.


Helloween :
Andi Deris : Chant
Michael Weikath : Guitare
Roland Grapow : Guitare
Markus Grosskopf : Basse
Uli Kusch : Batterie

Tracklist :
1. We burn (3:04)
2. Steel tormentor (5:40)
3. Wake up the mountain (5:01)
4. Power (3:28)
5. Forever and one (neverland) (3:54)
6. Before the war (4:33)
7. A Million to one (5:11)
8. Anything my mama don't like (3:46)
9. Kings will be kings (5:09)
10. Mission motherland (9:00)
11. If I knew (5:30)
12. The Time of the oath (6:58)
Total : 1h01min29s

vendredi 15 décembre 2017

[On a vu] Thor (Kenneth Branagh, 2011, USA)


Thor
Réalisateur : Kenneth Branagh
Année : 2011
Genre : Action/Aventure/Fantastique
Avec Chris Hemsworth, Anthony Hopkins, Nathalie Portman...
Scénario : Ashley Miller, Zack Stentz et Don Payne
Histoire : J. Michael Straczynski et Mark Protosevich
d'après les comics de Stan Lee, Larry Lieber et Jack Kirby
Producteur : Kevin Feige
Co-producteur : Victoria Alonso et Craig Kyle
Producteur executif : Louis D'Esposito, Alan Fine, Stan Lee, David Maisel et Patricia Whitcher
Producteur associé : David J. Grant
Studio : Paramount Pictures, Marvel Entertainment et Marvel Studios
Musique : Patrick Doyle
Lumière : Haris Zambarloukos
Montage : Paul Rubell
Origine : USA
Durée : 1h55



Le Pitch : Thor (Chris Hemsworth), fils d'Odin (Anthony Hopkins) après avoir été sans autorisation sur les terres ennemis, se retrouvent déchus de ces pouvoirs et atterris sur Terre où il rencontre une jeune scientifique (Nathalie Portman)...


L'Avis : Premier film de l'univers cinématographique Marvel a devoir explicité les différents univers qui le compose (cela sera d'ailleurs un peu plus ardu avec Doctor Strange mais nous y reviendrons).
C'est à l'acteur/réalisateur shakespearien que reviens la mise en image de cette pseudo-fable nordique. Tout aurait pu être au beau fixe, si certains choix de design ne posait problème et ne faisait pas autant mal aux yeux (oui, la route arc-en-ciel, c'est à toi dont je fais référence.) Après, tout ce petit monde fait le taffe et cela sera d'ailleurs la révélation pour Tom Hiddleston dont la carrière décolera après son interprétation de Loki.
Il reste que nous avons l'impression d'assister (encore une fois) à une longue exposition. Nécessaire certes, mais laissant un peu le spectateur sur sa faim.

[On a vu] Café society (Woody Allen, 2016, USA)


Café society
Réalisateur : Woody Allen
Année : 2016
Genre : Comédie/Drame/Romance
Avec Jesse Eisenberg, Kristen Stewart, Steve Carell...
Scénario : Woody Allen
Producteur : Letty Aronso, Stephen Tenenbaum et Edward Walson
Co-producteur : Helen Robin
Producteur executif : Ron Chez, Adam B. Stern et Marc I. Stern
Studio : FilmNation Entertainment, Gravier Productions et Perdido Productions
Lumière : Vittorio Storaro
Montage : Alisa Lepselter
Origine : USA
Durée : 1h36


Le Pitch : New York, dans les années 30. Coincé entre des parents conflictuels, un frère gangster et la bijouterie familiale, Bobby Dorfman a le sentiment d'étouffer ! Il décide donc de tenter sa chance à Hollywood où son oncle Phil, puissant agent de stars, accepte de l'engager comme coursier. À Hollywood, Bobby ne tarde pas à tomber amoureux. Malheureusement, la belle n'est pas libre et il doit se contenter de son amitié.
Jusqu'au jour où elle débarque chez lui pour lui annoncer que son petit ami vient de rompre. Soudain, l'horizon s'éclaire pour Bobby et l'amour semble à portée de main...


L'avis : Du jazz qui est devenu une marque de fabrique de l'univers Woody-allenien à l'introspection (toujours) de Woody Allen dans le personnage de Jesse Esisenberg, nous sommes en terrain familier pour tout les habitués de l'oeuvre du petit nerveux.
Ce n'est pas un raté mais bon, nous sommes clairement sur un Woody Allen qui fait pâle figure. et Woody semble apprécier la peinture d'un Hollywood fantasmé.
Point positif du film... Kristen Stewart qui rayonne. C'est clairement elle qui tient la dragée à un Jesse Eisenberg prisonnier des tiques de son réalisateur. C'est elle qui insuffle un peu de vie dans une histoire somme toute assez banale. (le jeune homme qui arrive à Hollywood pour percer et qui grandit.)
Et mentionnons tant que nous y sommes le travail de la couleur (on en parle pas assez) qui est assez estomaquant.

[Sur écoute] Helloween - Master of the rings

 
Sixième album studio d'Helloween. Premier d'avec le chanteur actuel. C'est peut-être l'un des plus faibles du groupe (même si un album faible d'Helloween, c'est toujours meilleur que 80% de la production actuelle).
C'est peut-être du à des tensions pas encore digéré avec les anciens membres. (Mr. Ego est dédicacé à Michael Kiske... ambiance). Il reste quand même des titres bien au-dessus de la moyenne. Why?, une complainte déchirante écrite par Andi Deris qui, dès son arrivé, se met donc à son aise. ou alors un Perfect gentleman qui fait toujours fureur en concert.
La chanson un peu en deça... est peut-être Take me home mais on chipote, on chipote.


Helloween :
Andi Deris : Chant
Michael Weikath : Guitare
Roland Grapow : Guitare
Markus Grosskopf : Basse
Uli Kusch : Batterie

Tracklist :
1. Irritation (Weik editude 112 in C) (1:14)
2. Sole survivor (4:33)
3. Where the rain grows (4:46)
4. Why? (4:11)
5. Mr. Ego (Take me down) (7:02)
6. Perfect gentleman (3:53)
7. The Game is on (4:40)
8. Secret alibi (5:49)
9. Take me home (4:25)
10. In the middle of a heartbeat (4:30)
11. Still we go (5:09)
Total : 50min 12s

[Sur écoute] Exhumed - Death revenge



Dans le registre du death metal avec fortes influences cinématographiques, les gars d'Exhumed se pose là. C'est donc avec ce huitième album que nous entamons les hostilités.
Partant sur une excellente composition digne d'un film d'horreur en introduction, la suite tabasse comme pas possible. Décrit par certains comme une réponse à (une version de) Sweeney Todd, ici nous suivons diverses personnages dans les rues d'Edinburgh. Bien sûr la violence (l'extrême violence même est au rendez-vous.)
Cela fait mal très mal. Pour revenir à l'ouverture, un petit côté Carpenter se laisse apparaître (ainsi que dans la clôture placée en titre bonus).



Exhumed :
Matt Harvey : Guitare et chant
Michael Hamilton : Batterie
Bud Burke : Guitare et chant
Ross Sewage : Basse et chant


Tracklist :
1. Introduction : Death revenge overture (2:21)
2. Defenders of the grave (3:51)
3. Lifeless (4:00)
4. Dead end (4:57)
5. Night work (3:21)
6. Unspeakable (3:47)
7. Interlude : Grave-makers from Edinburgh (1:35)
8. The Harrowing (3:58)
9. A Funeral party (2:21)
10. The Anatomy act of 1932 (7:28)
11. Incarnadined hands (3:23)
12. Death revenge (3:25)
13. Death revenge underture (Bonus track) (4:16)
14. A Lesson in violence (Bonus track) (3:18)
Total : 52min

[On a vu] Au service secret de sa majesté (On Her Majesty's secret service, Peter R. Hunt, 1969, GB)



Au service secret de sa majesté
Titre original : On Her Majesty's secret service
Réalisateur : Peter R. Hunt
Année : 1969
Genre : Action/Aventure/Thriller
Avec George Lazenby, Diana Rigg, Telly Savalas...
Scénario : Richard Maibaum
Dialogue additionnel : Simon Raven
D'après le roman de Ian Fleming
Producteur : Albert R. Broccoli et Harry Saltzman
Producteur associé : Stanley Sopel
Studio : Eon Productions
Musique : John Barry
Lumière : Michael Reed
Montage : John Glen
Origine : GB
Durée : 2h22


Le Pitch : Après sauver une fille de malfrat du suicide (et l'avoir sauvé plusieurs fois de tentatives d'assassinat), James Bond a pour mission d'infiltrer un repère de Blofeld où sous couverts de recherches sur les allergies de splendides jeunes femmes sont parqués dans un chalet de montagne suisse.





L'Avis : Seul James Bond ayant pour acteur George Lazenby, il y eut d'autres acteurs l'incarnant pour des one-shots mais ce sont des non-officielles (David Niven dans le parodique Casino Royal par exemple). L'aspect sombre a dû énormément décontenancé avec ce James Bond plus réaliste que la moyenne où Bond pour une fois file le parfait amour (mais c'est avec Diana Rigg, on ne peux lui en vouloir).
Ici, le faux rythme est rois mais c'est surtout l'inexpérience de l'acteur principal qui a sûrement dû causer l'échec. Pourtant, la description qui en est faite est celle la plus proche des livres de Ian Fleming avec son héros qui peut  se tromper. Mais l'ancien top-model australien paraît timoré.
Dommage. C'est selon moi, l'un des meilleurs Bond.

jeudi 14 décembre 2017

[Sur écoute] Helloween - Chameleon

 
5ième album studio des allemands d'Helloween, celui-ci s'avérera être le dernier pour Michael Kiske et le batteur Ingo Schwichtenberg (viré pour consommation excessive de drogue, il se suicida d'ailleurs 2 ans plus tard, pas joyeux tout ça...) bref, parlons maintenant de ce Chameleon.
Comme d'habitude avec Helloween, il y a du rythme et beaucoup de passages accrocheurs et il n'y a que très peu de déchets. Même si, beaucoup ont reprochés d'avoir trop adoucit leurs propos (cf. Crazy cat ou Windmill).
Mais dès l'intro avec First Time, nous sommes captivés par ce power métal qu'on pourra faire écouter à sa copine sans problème (oui, je parle de la mienne... je sais pas ce qu'écoute la votre).
Bref, un album soft (dans son registre) mais qui se laisse bien écouter.


Helloween :
Michael Kiske : Chant
Michael Weikath : Guitare
Roland Grapow : Guitare
Markus Grosskopf : Basse
Ingo Schwichtenberg : Batterie

Tracklist :
1. First time (5:30)
2. When the sinner (6:54)
3. I don't wanna cry no more (5:11)
4. Crazy cat (3:29)
5. Giants (6:40)
6. Windmill (5:06)
7. Revolution now (8:04)
8. In the night (5:38)
9. Music (7:00)
10. Step out of hell (4:25)
11. I believe (9:12)
12. Longing (4:15)
Total : 1h11min26s

[On a vu] Shin Godzilla (Shin Gojira, Hideaki Anno et Shinji Higuchi, 2016, Japon)



Shin Godzilla (ou Godzilla resurgence)
Titre original : Shin Gojira
Réalisateur : Hideaki Anno et Shinji Higuchi
Année : 2016
Genre : Action/Aventure/Drame
Avec Hiroki Hasegawa, Yutaka Takenouchi, Satomi Ishihara...
Scénario : Hideaki Anno
Version anglaise : Sean Whitley
Producteur : Yoshihiro Satô, Masaya Shibusawa, Taichi Ueda et Kazutoshi Wadakura
Producteur principal : Minami Ichikawa
Line Producer : Kensei Mori
Producteur executif : Akihiro Yamauchi
Musique : Shiro Sagisu
Lumière : Kosuke Yamada
Montage : Hideaki Anno et Atsuki Sato
Origine : Japon
Durée : 2h00 (version vu 1h40)



Le Pitch : Un monstre apparaît dans la baie de Tokyo commençant à ravager peu à peu les installations. Une cellule de crise est mise en place afin de faire face à la menace de ce monstre géant qui évolue/mute à grande vitesse.



L'Avis : Dernier né (jusqu'au suivant) de la mythique saga des Godzilla (version japonaise), Shin Godzilla a la qualité d'être beaucoup plus proche des originaux que son cousin américain. Alors certes, cela parle beaucoup et une grande partie du film se passe au cours de réunions ou de conférence de presse.
La caméra est au plus près de ces longues phases de décisions en étant parfaitement dynamique. Mais on va pas se le cacher, nous ne sommes pas là pour assister à ça. Nous sommes là pour voir le "Dieu-lézard" en action. Et là, c'est un festival de latex... De sa première apparition, pupille complètement dilatée, tel un lézard rampant dans les rues de Tokyo (je passe clairement les longs moments d'attente où l'on ne voit que la queue du saurien) à son design finale, debout au milieu des rues. C'est lui, la star. Iconique en diable, Godzilla a de beau jour devant lui et mérité pleinement un film à la hauteur de ces ambitions où les acteurs ne lui feront pas d'ombres (coucou, le cousin américain).
Et puis quel studio peut se permettre le luxe de se moquer aussi ouvertement de son propre pays. (ainsi que des américains, mais cela c'est dans l'ADN du personnage).
Bref, un grand film.

mercredi 13 décembre 2017

[Sur écoute] Enslaved - E




15ième ou 16ième album studio (si on compte la sortie de The Sleeping Gods - Thorn... en fait une compilation de 2 EP's) des norvégiens d'Enslaved. Alors quoi de neuf depuis In times, sorti en 2015? Un petit nouveau au clavier qui s'occupe aussi du chant clair.
La lettre "Ehwaz" (représenté par un M en runique... merci wikipedia) qui est arboré sur l'album, signifiant confiance/entraide (ou cheval... hein... cela m'aurait permis d'écrire plus facilement sur les longues ambiances du premier titre Storm Son mais passons) nous sommes sur des thèmes plus doux que le black métal viking habituel.... Avec un titre comme Feathers of Eolh qui délaisse un peu le growl pour un chant clair plutôt sympathique et tout en douceur et retenu (mais laissant par moment la violence débordée, on est pas chez mamie).
Et puis, cela va vous marquer mais il y a du saxophone sur la fin d'Hiindsiight, oui, cela m'a surpris aussi. C'était histoire de vous donner l'info.
Enslaved est toujours aussi bon et continue d'explorer des terres plus douces, moins rugueuses mais toujours aussi black.




Enslaved :
Grutle "Kjellson" Kjetil : Chant et basse
Ivar "Bjornson" Peersen : Guitare
Arve Isdal : Guitare
Cato Bekkevold : Batterie
Hakon Vinje : Clavier et chant


Tracklist :
1. Storm son (10:54)
2. The River's mouth (5:12)
3. Sacred horse (8:12)
4. Axis of the worlds (7:49)
5. Feathers of Eolh (8:06)
6. Hiindsiight (9:32)
7. Djupet (7:39)
8. What else is here (4:44)
Total : 1h02

[Festival] PIFFF 2017 : Bilan



Petit bilan de cette manifestation parisienne et surtout le palmarès.


Malheureusement, je n'ai pu être présent (pour cause de maladie) pour cette dernière journée et surtout à la diffusion de Shin Godzilla... cela sera pour une autre fois.


Alors bilan, en ce qui concerne les courts-métrages :
- Scaramouche, Scaramouche d'Arthur Môlard (Œil d'or du court métrage français + Prix du jury)
- Spooked de Spook & Gloom (Prix Ciné+ frisson du court métrage français + Mention spéciale du jury)
- RIP de Caye Casas et Albert Pinto (Œil d'or du court métrage internationaux)
(à noter que ces derniers Caye Casas et Albert Pinto étaient dans ce cas rare où ils présentaient aussi un long métrage avec Matar a Dios... dont on vous parle ici.)








Et en ce qui concerne les longs-métrages... un seul gagnant :
- Tigers are not afraid d'Issa Lopez (Œil d'or du long métrage + Prix ciné+ frisson du long métrage)






Pas de grandes surprises, il faut dire que j'avais beaucoup aimé... vous pouvez le voir ici d'ailleurs.


Et il n'y a pas à dire on a hâte de revenir l'année prochaine. Cette édition ayant été globalement très bonne (même si le trop grand nombre de films japonais moyen nous a un peu échaudé au début.)

dimanche 10 décembre 2017

[Festival] PIFFF 2017 (Jour 5) : Revenge + Matar a dios + Leatherface + Downrange


Cinquième et avant dernier jour du PIFFF. Il fait toujours froid dehors mais comme nous sommes à l'intérieur... cela n'a aucune importance. Au programme du jour : un pseudo rape and revenge français, une comédie noire et hérétique espagnole, la préquelle pas si raté d'un monstre du cinéma d'horreur et une Kitamura-serie.


Revenge (Coralie Fargeat - 2017 - France - Compétition)


Le Pitch : Après une soirée avec les amis de l'homme dont elle est la maîtresse, une femme se fait violer. Refusant de passer l'éponge, elle sera poussé du haut d'une falaise. Mais celle-ci survit...


L'Avis : Ne sachant pas trop sur quel pied danser, je vais vous donner mes impressions à chaud. Je ne peux ni descendre, ni encourager ce film. J'y ai vu un nombre incroyable d'erreur de montage ou de jeux mais je me suis tellement amusé. Bref, il est compliqué de se positionner. C'est un peu sûrement aussi le problème de la réalisatrice qui dit avoir voulu jouer avec les clichés mais son héroïne et le personnage principal masculin sont hyper-érotisé. Comme si, on prônait la libération de la femme en vendant des machines à laver "pour les femmes libres".
Reste que comme dit... je me suis beaucoup amusé. L'aspect cartoon de l'ensemble y est pour beaucoup ainsi qu'un sens de la couleur détonnant. Dommage, mais supportez quand même ce film.


Matar a dios (Caye Casas et Albert Pinto - 2017 - Espagne - Compétition)


Le Pitch : Au cours d'un repas de réveillon en famille, un homme s'incruste déclarant être Dieu. Il annonce aussi que c'est bientôt la fin du monde et qu'ils vont devoir choisir 2 survivants.


L'Avis : Film très bavard dont la fin nous a laissé sur notre faim (et encore, nous évoquons pas les bâillements). C'est dommage, l'interprétation de Emilio Gavira dans le rôle de... Dieu est épatante.


Leatherface (Alexandre Bustillo et Julien Maury - 2017 - USA - Hors compétition)


Le Pitch : Après un énième meurtre, la famille Sawyer voit ses enfants mis dans un institut spécialisé, 10 ans plus tard, quelques jeunes s'échappent dont celui qui deviendra Leatherface.


L'Avis : Pas aussi mauvais que le petit monde de l'internet ne le laisse croire. Leatherface est en l'état une sympathique série B. Alors certes, le studio a coupé une demi heure (qui sera disponible sur le VD/Blu-Ray en janvier) et les scènes qu'on a pu voir en bonus augure d'un autre film bien meilleur que celui officiellement diffusé mais... non, ce n'est pas mauvais.
Et puis il y a Stephen Dorff, signe que cela ne peux être mauvais.


Downrange (Ryûhei Kitamura - 2017 - USA - Séance interdite)


Le Pitch : Sur une route de campagne, une bande de jeune est pris pour cible par un sniper.


L'Avis : Kitamura a toujours été fan de ce qu'on appelle les high-concept. Des idées principales qui tiennent le film (comme le film/confrontation Aragami) sauf que là, on arrive au bout de l'idée. Entre des personnages un peu con-con, des incohérences en pagailles, du gore outrancier là aussi cartoonesque (mais moins bien géré que pour Revenge), difficile de sauver les meubles. Passons, cela fera un excellent film entre pote qu'on regardera mollement.

samedi 9 décembre 2017

[On a vu] On ne vit que deux fois (You only live twice, Lewis Gilbert, 1967, GB)

 
On ne vit que deux fois
Titre original : You only live twice
Réalisateur : Lewis Gilbert
Année : 1967
Genre : Action/Aventure/Thriller
Avec Sean Connery, Akiko Wakabayashi, Mie Hama....
Scénario : Roald Dahl
Addition au scénario : Harold Jack Bloom
Histoire : Geoffrey Jenkins
d'après le roman d'Ian Fleming
Producteur : Albert R. Broccoli et Harry Saltzman
Producteur associé : Stanley Sopel
Musique : John Barry
Lumière : Freddie Young
Montage : Thelma Connell
Origine : GB
Durée : 1h57


Le Pitch : James Bond s'allie a des agents secrets japonais pour contrer un magnat, Blofeld,  (chef du SPECTRE) qui vole des navettes spatiales.


L'Avis : James Bond parcourant le monde, il est normal qu'un jour un de ces épisodes se déroulent au Japon. Ici, c'est donc l'exotisme du pays du soleil levant qui est hyper présent pour un James Bond commençant par la mort supposée de l'agent (non, je ne spoile rien, James Bond ne peux de toute façon pas mourir.)
Premier volet où le méchant principal est Blofeld, ce "On ne vit que deux fois" a été un peu tourné dans l'urgence. Le contrat de Sean Connery arrivant à expiration (le James Bond suivant sera Georges Lazenby... qui n'en fera qu'un et verra le retour de Sean Connery pour un autre... mais c'est une autre histoire). Le scénario est confié à Roald Dahl qui change énormément le roman original.
Petite chose qui aura son importance, le scénario prévoyait un château pour le camp de base final, n'ayant pas de château au Japon proche de la mer, c'est le cratère d'un volcan qui sera utilisé... comme quoi, cela ne tient à rien.
Et puis, il y a pour moi, le meilleur Blofeld possible en la personne de Donald Pleasence... si, monsieur.

[Sur écoute] Helloween - Pink bubbles go ape

 
Quatrième album des allemands d'Helloween qui marque le départ de Kai Hansen partit former Gamma Ray. On ne va pas s'apesantir sur les dissensions au sein du groupe (et des problèmes avec leur maison de disque Noise records).
Toujours est-il que le groupe cherche clairement ici à faire du single. La plus longue composition ici, ne fait que 6:18, et les titres sont tous autours des 3-4 minutes, ce qui pour Helloween donne des titres certes hyper catchy mais nous sommes loin des morceaux fleuves qui ont fait leurs gloires.
Mais la science de la composition de Kiske, Weitkath et du nouveau Grapow.... fais vraiment le taffe.
Pas grand chose à jeter dans cet album qui dispose de plusieurs titres qui font mouche (Kids of the Century par exemple).
Un excellent album de power metal.


Helloween :
Michael Kiske : Chants, guitare
Michael Weikath :  Guitare
Roland Grapow : Guitare
Markus Grosskopf : Basse
Ingo Schwichtenberg : Batterie

Tracklist :
1. Pink Bubbles go ape (0:36)
2. Kids of the century (3:51)
3. Back on the streets (3:23)
4. Number one (5:13)
5. Heavy metal hamsters (3:28)
6. Goin' home (3:51)
7. Someone's crying (4:18)
8. Mankind (6:18)
9. I'm doin' fine, crazy man (3:39)
10. The Chance (3:47)
11. Your turn (5:38)

[Festival] PIFFF 2017 (Jour 4) : Sicilian ghost story + Tragedy girls + Bodied


Quatrième jour de festival et étonnamment le niveau de qualité tend à s'améliorer de jour en jour. Au programme du jour, de l'amour adolescent, une critique des réseaux sociaux et un film sur le pouvoir des mots.


Sicilian ghost story (Fabio Grassadonia et Antonio Piazza - 2017 - Italie, France et Suisse - Compétition)


Le Pitch : Dans un petit village de Sicile Giuseppe disparaît, kidnappé par la mafia. Pendant ce temps Luna, une camarade de classe amoureuse, le cherche et se rebelle contre la société.


L'Avis : Petite déception pour un film plutôt long. Trop long. Beau certes mais dont le mélange réalisme-onirisme ne prend pas toujours. Dommage, l'actrice Julia Jedlikowska est vraiment sublime et est à suivre. Sinon, si vous voulez assister à un film sur les tourments d'une adolescente qui croit encore au retour de l'être aimé ce film est pour vous. (Même si, on peux le dire sans spolier... le fantôme du titre.... c'est un peu de la publicité mensongère).


Tragedy girls (Tyler MacIntyre - 2017 - USA - Compétition)


Le Pitch : Deux copines fascinés par la mort et la célébrité grâce aux réseaux sociaux, kidnapent un serial killer afin d'en savoir plus sur les méthodes pur mieux tuer.


L'Avis : Sympathique film à petit budget n'ayant pas de grandes prétentions, même si une critique des réseaux sociaux y est présente ainsi que sur la superficialité des jeunes d'aujourd'hui. Le film a le mérite d'avoir un rythme soutenu qui ne permet pas de s'ennuyer (même si le début du dernier tiers accuse une légère baisse de rythme).
En tout cas, on vous le recommande.


Bodied (Joseph Kahn - 2017 - USA - Hors compétition)


Le Pitch : Un jeune blanc faisant une thèse sur l'utilisation du mot nègre dans les rap-battles, se découvre des velléités à participer à ces compétitions. Sauf que la barrière des classes et des couleurs est toujours présentes.


L'Avis : Rare film parvenant à m'intéresser au rap. La structure est exemplaire et surtout les textes sont irréprochables (c'est d'ailleurs l'une des forces que ces séquences de joutes verbales). Le montage et la progression de la tension est elle aussi un modèle.
Bref, un excellent film (malheureusement hors compétition) que je vous conseille.