vendredi 18 mars 2016

[Festival] Sadique Master Festival 2016 (11, 12 et 13 mars 2016)







C'est donc au 5 Caumartin près de St Lazare qu'eut lieu la deuxième édition du Sadique Master Festival. Et tout de suite, nous sommes surpris qu'un festival dont c'est seulement la seconde édition réussisse à fédérer autant de monde. Et un festival de films extrêmes qui plus est.












Vendredi 11 mars.
Après la découverte du stand de nos amis d'Oh my gore, toujours aussi bien achalandé nous prenons notre première claque avec Gutsforladt, véritable film social sur la famille et l'inceste. Tiens prenez-ça les frères Dardennes. C'est avec une certaine justesse que ce premier film remportera aussi le prix du jury malgré quelques petits problèmes sonores au cours de la projection.
La deuxième bombe est signé Jimmy ScreamerClauz et est intitulé When Black birds fly... et c'était peu dire que nous avions peur du résultat final. Les premières images nous laissaient penser à une animatique encarta 95 fait sur le PC de mon grand-père mais les idées visuelles et surtout le scénario à tiroir en a bluffé plus d'un.






Samedi 12 mars.
C'est en ayant tenté de bien se reposer que l'on s'est attaqué à une nuit pour le moins plus contrasté. Le stand d'Uncut movies nous a fait perdre nos derniers biftons (mais c'est pour une rareté expliquerais-je le lendemain) et la nuit commence avec ma déception du festival. En effet, le film Atroz, n'a d'Atroz que la nom et enquille les facilités filmiques pour faire croire qu'il en a dans le ventre. Las, il remportera le prix du public (que nous ne comprenons que difficilement). Le film suivant Ana a été lui beaucoup plus intéressant. Un peu trop expérimental au goût de certains spectateurs mais diablement plus travaillé. La troisième douceur de la nuit fut Tokyo grand guignol. A ce stade,les paupières furent lourdes et c'est à regret que Morphée nous pris quelques instants ne nous permettant pas d'avoir les idées précises sur 2 des 4 sketchs de cette anthologie mais ce que l'on a pu en retirer était suffisamment attrayant pour nous donner envie d'y replonger à un meilleur moment. La dernière caresse de la nuit fut pour House of whores 2 : The Second cumming, un agrégat potache de scénettes d'un gout douteux, avec des gros morceaux de remplissages dedans. Un court-métrage aurait été plus approprié pour ce semblant d'émission singeant pauvrement la télé-réalité. C'est vers 07h30 du matin qu'il est temps de regagner son chez soi.




Dimanche 13 mars.
Dernier jour, les longs-métrages ne sont plus à l'honneur. Reste une journée consacrée à ce format légèrement bâtard qu'est le moyen métrage (entre 30 min et 1h... trop long pour être vraiment considéré comme un court, trop court pour être considéré comme un long). Après une remise des prix dont le jury a vanté les qualités et la difficulté de faire un choix parmi des œuvres disparates (si je suis en accord avec le jury, le choix d'Atroz comme prix du public... non, là, franchement...), on entame le programme moyen avec Born for pain où on retrouve avec émotion dans un plan trop court Emmanuelle Escourrou, actrice principale de Baby blood LE film gore français qu'il faut avoir vu. Après un rythme plutôt lent, Born from pain deviens vraiment intéressant dans sa seconde partie avec la chronique d'une grande enfant vivant par la télé. Bluffant. Le second moyen-métrage est d'un autre niveau... Un ciel bleu presque parfait est de loin ce que le cinéma français peut produire de mieux. Petit bijoux de poésie et de noirceur contant l'histoire d'un homme responsable de l'infirmité de sa sœur et s'en occupant depuis son enfance tout en sombrant peu à peu dans la folie (il est persuadé d'être contacté par les extra-terrestres.)




Bref, le Sadique Master Festival on y reviendra. :)

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